Mon atelier de scénographie réalise, pour l’instant, une collaboration avec l’école des Arts du Cirque de Bruxelles.
Je travaille avec un acro-danseur, Aurélien.
Nous pouvons réaliser un projet très personnel.
En regardant évoluer Aurélien, j’ai pensé au poème « Sur une terre sèche », extrait de «L’ébranlement » de Jong N. Woo.
Pour moi, ce poème parle d’une recherche de la perfection de l’âme. Celle –ci est difficile à atteindre. La seule solution pour y arriver est de pénétrer toujours plus profondément à l’intérieur de soi, de « son âme ». Et lorsqu’enfin on l’a trouvée, c’est juste pour un très court instant.
Par la suite, j'ai essayé de remettre en peinture ce que j'avais ressenti en le voyant.
De là, j'ai décidé d'essayer de "concrétiser" des "choses abstraites" de l'ordre des vibrations ou du ressenti.
Et mon option "CASO" sur les capteurs pouvait certainement m'aider.
Ensuite, le sismographe s'est imposé de lui-même.
En effet, cet appareil a la caractéristique de dessiner les vibrations du sol.
Le poème "Sur une terre sèche", dans une métaphore, a fait le lien avec "les tremblements de terre intérieurs".
La science doit maintenant être maitrisée au niveau de la sensibilité du sismographe qui est un premier prototype.
Et cela pour me permettre d'atteindre mon objectif qui s'est élargi.
Après l'acro-danseur, le public peut s'impliquer dans le projet.
Les "passants" pourront eux aussi ressentir cette quête personnelle et garder une trace... du sismographe.